mercredi, février 22, 2006

Donne moi l'adresse de ton blog, je te dirais qui tu es...

Glané sur libé.fr, ou la tendance de plus en plus répandu chez les employeurs de se renseigner sur leurs (futurs) employés via le web, et plus particulièrement via les blogs. Vu l'explosion de leur nombre en activité, cette source d'information risque pas de s'épuiser demain...Après la classique recherche Google (essayez votre nom pour voir si c'est pas déjà fait), il est possible via les blogs de découvrir un paquet d'infos personnelles sur l'internaute. Tiens, par exemple, sur le mien, tu peux en apprendre beaucoup plus que ce qu'il y a dans mon CV.
Je ne vais donc pas m'amuser à raconter n'importe quoi sur ce blog même si je vous l'accorde, il faut pas tomber dans la parano...C'est amusant de voir qu'on en revient finalement à une certaine forme d'auto-censure pourtant dénigrée un peu plus bas...;-)
L'utilisation des nouvelles technologies vient bouleverser un peu plus notre sphère d'intimité et la manière dont on interagit avec le reste du monde. Quand on y pense, il y a eu quelques bouleversements majeurs en moins de 20 ans (Internet, Portables, Wi-fi pour ne citer que ça). C'est vachement excitant de pouvoir faire toutes ces choses encore impossibles il y a peu mais à nous de les utiliser avec intelligence pour éviter les mauvaises surprises.

Allez, ca sera tout pour les remarques sérieuses de ce blog

Think global, act local...

A l'heure de la globalisation, où tout se partage d'un bout à l'autre du globe (comme une épidémie de grippe aviaire par exemple), le comportement 4 grosses compagnies américaines a fait parlé de lui au congrès américain. (pour rappel, elles ont consenties à des mesures d'auto-censures). Une remarque d'un bloggeur chinois qui sonne d'ailleurs terriblement juste:

“La Chine n'a pas seulement changé un certain train de vie des occidentaux en fournissant des biens de consommation pas chers, mais a aussi utilisé son énorme marché pour changer les valeurs morales de l'Occidental.”Chiu Yung, Chine du sud.

Je souhaite pas faire dans le politique sur ce blog mais il y a certaines valeurs qu'on ne devrait pas perdre de vue...

dimanche, février 19, 2006

Bowling in the slums of Philly

Bon, histoire de se détendre un peu hier soir avant un week-end studieux (je suis à l'école toute la journée aujourd'hui) et aussi pour fêter les quelques 4 anniversaires de gens du MBA (pas mal pour une seule semaine !), on est allé se faire quelques parties de bowling, qui plus est en terrain ennemi (près de Wharton !). C'était super sympa, j'ai même battu mon record perso (138 et 137 avant de finir par un décévant 117). Allez, je retourne au taf, mes camarades vont m'attendre sinon.

Engagez-vous qu'ils disaient !

Une petite anecdote peut-être de maivais goût mais comme je connaissais l'histoire de longue date, ça m'a fait drôle de me retrouver sur les lieux...
Ce vendredi, j'ai participé pour mon projet de consulting à la conférence annuelle de Business Healthcare organisée par Wharton (= école de business de Penn Université, concurrent de Temple et ma foi un peu plus réputée): toutes les problèmatiques du monde de la santé (assurances, éthique, biothechnologie, financement, nouveaux médocs...). Il y a avait un paquet d'anciens du MBA Healthcare de Wharton, et en général ils ne sont pas des sous-fifres. C'était intéressant au fil des conférences de voir la vision du leader mondial du healthcare (les USA), pas si éloignée que ça de ce qu'on peut voir en France même si je m'y connais pas trop. Là, vous vous dites, où veut-il en venir ?
Vous avez raison, ce n'est pas le sujet premier de ce poste, je m'égare.
En fait, cette belle conférence avait lieu dans un superbe hôtel, le Bellevue Park Hyatt. Immense salle de bal, des dorures et moulures partout. Bref, le grand standing. Lors de l'ouverture de la journée, le speaker a fait une allusion sensée être drôle à propos de l'histoire de cette hôtel....
Quelques années auparavant (20 ans je crois, dans ces eaux là), lors d'un été particulièrement chaud, cet hôtel a accueilli un congrès de militaires, plus précisément des anciens légionnaires. (ça y est, j'ai révélé le dénouement avec cet indice)...
Bon, je termine pour ceux qui connaissent pas. Donc, tout d'un coup, cette brochette de papys, plus aussi braves et vaillants que dans leur glorieuse jeunesse, se met à tomber comme des mouches. Tout le monde à l'hosto avec des symptômes d'une infection inconnue jusqu'alors...Après malheureusement plusieurs décès (une centaine je crois, ça rigole pas ce truc...), une inspection de l'hôtel et plus particulièrement des conduits du système de climatisation révélera la présence d'une bactérie mortelle. Elle avait proliféré dans l'eau stagnante des conduits, bien au chaud, et infecté nos anciens légionnaires. L'histoire a retenu cet épisode et la bactérie a été nommée Legionnella en souvenir de ces premières victimes répertoriées...
Sympa de commencer une conférence sur les métiers et les enjeux de la santé par ça ! Je vous dit pas l'ambiance...

C'était donc la minute historique de ce blog, et merci Professeur Rollin.

[MàJ]: C'était en 1976, 182 personnes infectés, 29 décès (il y a plusieurs formes, toutes ne sont pas mortelles, certaines même bénignes). Le temps d'incubation est de 2 à 10 jours. Je me sens pas très bien aujourd'hui...

mardi, février 14, 2006

C'est un pic, c'est un cap, que dis-je, c'est une péninsule !

Comme ça en passant, (ça sert aussi à cela un blog). Figurez-vous que dimanche soir, je suis tombé sur Cyrano de Bergerac, avec Depardieu et Anne Brochet. Et bien, mis à part Perez que je peux pas encadrer, ça m'a fait me souvenir comment j'adore ce film, les dialogues en vers sont exquis et Depardieu savait encore être un acteur à cet époque (quoique la fin est un poil surjouée mais c'est le personnage). La scène du duel (ou plutôt du non-duel) verbal suivi du duel à l'épée " A la fin de l'envoi, je touche", mémorable. C'était en français dans le texte (dsl, j'avais pas précisé...ca fait du bien d'en entendre de temps en temps) avec des sous-titres en anglais que je comprenais pas toujours mais qui en général avait du mal à retranscrire les mêmes idées. Ca fait un peu français-françisant cette brève mais pourquoi se priver des bonnes choses de son pays ? (ben oui monsieur le douanier, pourquoi moi pas pouvoir apporter de fromage ?) Tiens d'ailleurs, j'ai dégusté un petit Chateauneuf du pape 1993 avec un Epoisse et du fromage de Brebis pas dégueulasse l'autre mercredi. Merci les réunions de présentation du MBA. On se laisse pas dépérir ici ! Allez, je file au lit.

Saint Valentin

Bon, les mecs qui lisent ce blog, tâchez de ne pas oublier votre dulcinée aujourd'hui, et il est jamais trop tard pour faire plaisir, sauf après minuit (ahah, j'ai un avantage sur ce coup là, je suis décalé de 6 heures, et c'est l'horaire du mec qui compte...:))
PS: Je me moque mais mon Saint Valentin - Père Noël français était en avance, et l'américain sera en retard. T'impatiente pas trop Trésor...

Oubliez la NBA, vive la NCAA !

Bon, je vous apprend rien en vous disant que la NBA, c'est l'équivalent de notre championnat de basket senior mais en beaucoup plus médiatique, impressionnant et passionnant. Et bien figurez-vous que j'ai découvert depuis que je suis ici que les américains sont encore plus dingues du championnat universitaire (NCAA: National Colloegiate Athletic Association) que de la NBA. Ici, quand tu as été dans une université (College en anglais), tu lui est loyal à vie, peu importe que tu te trouves à l'autre bout des States. C'est un peu comme si toute ma vie durant, je suivais l'équipe de basket de l'ENPC qui se tirerait la bourre avec l'ENSICA ou Centrale Paris...enfin, il faut remplacer les joueurs par de bons joueursd quand même. Ici, aux States, les joueurs de la NCAA sont des stars, c'est l'antichambre de la NBA pour les meilleurs d'entre eux.
Bon, tout ça pour vous planter le décor. Kelly, copine du MBA, qui a été à Villanova College (une université de Pennsylvanie pas loin de Philly), nous a payé des billets à Jérémy, Ken et moi pour LE match de la saison régulière, entre les Villanova Wildcats (classé N°4 sur toutes les US) et les Huskies de UConn (University of Coonecticut, classé N°1). Ca promettait un contraste de tactique, les uns super forts à 3 points et très présents en défense, les autres très physiques avec un collectif très rodé intérieur et extérieur. Ca n'a pas loupé, c'était un match d'anthologie. Pour le coup, on était dans la plus grande salle de basket de Philly, le Wachovia Center (20 000 places), lieu où jouer l'équipe de NBA de Philly, les Sixers. Record d'affluence pour un match de NCAA en Pennsylvanie. Impressionant...Et on y était...
On s'est levé plusieurs fois pendant le match, des retournements de situations incroyables, une défense de Villanova extraordinaire. Et au bout, que la victoire est belle pour Villanova. Cela s'est joué dans la dernière minute, tout le stade debout. Les fans en hurlant encore de joie danss le métro 1/2 heure après la fin du match, il y a même eu l'envahissement du terrain au buzzer. Une expérience très très sympa, merci Kelly. Let's go Nova !

De la poudreuse mais pas de pente...Zut alors !

Bon, je vais pas trop détailler, j'ai cru comprendre que les médias français s'étaient fait l'echo de la situation météorologique de ce week-end sur la côte est. Pour rassurer ma maman, mais aussi pour mon comfort personnel, lorsque Jérémy m'a averti des prévisions alarmiste samedi matin (euh, midi, dsl...), je suis vite fait allé acheter les Timberland que j'avais repéré depuis 2 semaines mais dont j'espérais secrètement que le prix allait baisser. En tout, j'étais parré pour le blizzard et ma foi on a été gâté. Ca a bien soufflé dans la nuit de samedi à dimanche et de la neige, il y en avait un paquet le dimanche matin (12 inches= ? cm). Il s'est d'ailleurs passé un truc marrant, on avait des éclairs de partout dans la nuit de samedi, alors même qu'il neigeait. Je savais pas que cela était possible.
Vous pouvez juger de l'intensité du phénomène par la hauteur de neige sur la terrasse. L'avenue Girard d'ordinaire assez voire très bruyante était paisible, les trolleys étaient bloqués, pas ou peu de voitures. Les gamins et autres grands enfants en ont profité pour investir la rue et improviser un match de football américain. Gamelles garanties. En tout cas, c'est joli la neige en ville et avec mes grosses boots (ah ouais, ça rigole pas), j'ai envie de marcher dedans même quand le trottoir est dégagé. Arf, j'envie les veinards qui sont partis au ski...

mardi, février 07, 2006

Superbowl XL Party

Je viens tout juste de me remettre de ce dimanche "Super Size", fêté à la maison en compagnie des copains du MBA:
- de la nourriture comme si il en pleuvait : travers de porc, chili, guacamole, chicken wings...
- de la bière (light of course), ma foi, on en a pas manqué
- un tournoi de SuperMario Kart et SmashBrother épique
- la tonne de pubs, parfois hilarantes, en général drôle (c'est la coutume ici)
- un match aux couteaux, entre les Steelers de Pittsburg et les Seahawks de Seattle (21-10)
- des paris endiablés sur les scores (hihi, j'ai gagné 10 dollars à la mi-temps...;-))
- un concert des Stones (3 chansons...) sur le terrain (sic) à la mi-temps: naze.
En tout cas, c'était très sympa, et vraiment marrant cette soirée: il y avait moins d'américains que d'étranger, du coup ils ont eu frot à faire pour nous expliquer les règles et les subtilités de l'arbitrage. On avait pas vraiment de fans d'une des deux équipes donc personne n'était au bord de la crise de nerfs durant le match mais, aux dires de nos GA (Gentils Américains), ça arrive souvent et de toute manière, le Superbowl XL est LE match pour les fans des équipes présentes en finale.
L'Amérique, le pays où tout est plus gros, même les finales. On va leur montrer de quel bois ont se chauffe aveec la finale de la coupe du monde en Juillet (ou pas...).

Les photos ici.

PS: le XL, je l'invente pas, c'est vraiment le nom de la finale.

lundi, février 06, 2006

Gotham City...

Quelques photos alors que je rentrais de mes emplettes samedi en fin d'après-midi (des nouvelles chaussures de basket, mes premières depuis 6 ans...), la pluie avait cessée mais seulement pour faire place à la brume. Quelques photos, très Batman je trouve, de l'Hôtel de Ville et des immeubles alentours. La suite ici.